I. 1588.--31 MM. —I'°.
Cop. - Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Envoi de M. Gustave de Clausade,
— correspondant du ministère de Tlnstruction publique.
A MONSR DE SCORBIAC, _
— cousninnsn ou nor Mou snieumun, mv sa coeur ou PARLEMENT DE rnonozs m
CHAMRRE DE L’EDICT, ET SUBINTENDANT l)ES FINANCES Ã MONTAUBAN.
U Mons' de Scorbiac, Par ce que j’ay entendu que la Lauze est refu-R
sant de payer la somme de deux cens escus qu’il doibt de reste de sa
commission, qu’il a eu de la recepte du domaine de Quercy, au siege
de Montaullnan, je l’ay faict bailler par assignations, voulant qu’il soit
contrainct au payement de la dicte somme par toutes voyes et rigueurs,
' attendu que ce sont deniers royaulx ; vous priant à ceste cause d’y te-
` nir la main, et y apporter vostre auctorité. Et mesmes (d’aultant qu’il
pretend qu’elle lui est deue par Tresrieux, receveur general des de-
niers publics, contre le jugement qui en a esté donné, tant par vous
qu’en mon conseil, et que son intention est de.diH’erer le payement
jusques à la paix, esperant s’en provaloirl, celuy qui a la dicte assigna-
tion pourra faire saisir entre les mains du dict Tresrieux ce que le
dict la Lauze pretend luy estre par luy deub, attendu qu’il use de tels
subterfuges. Je vous prie y pourveoir par les moyens propres et con-
venables que vous adviserez. Sur ce, je prieray aussy le Createur vous
tenir, Mons' de Scorbiac, en sa saincte et digne garde. De la Rochelle,
le dernier _de m_ay 1588.
_ Yostre meilleur et plus afiectjonné amy,
HENRY,.
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