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DU BO] DE NAVARRE. 361 h de soing de ma niepce, de ma cousine et de vostre fils? que s’ils es- toient mes enfans. Aussy leur veulx-je servir de pere. Je vous prie qu'ils ne se separent poinct, et vous—mesme avoir l`œil sur ce que jugerezi estre de leur bien ; surtout pour empescher les praticques et menées que je ne doubte poinctqui ne se dressent de diverses parts. Il nous fault voir plus clair aux aliaires du monde. Bien nenous presse,. il y a de la besoigne taillée ailleurs, qu’il fault voir couldre premie- rement..lleSpère qulon ne perdra rien en llattente. Avertissez-moy et me tenez, ma Cousine, pour _ Vostre bien aflectionné cousin et meilleur amy, _ s HENRY. ~ [1588.--visas LA rm DE mas. l- V“‘°. Cop. — Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques, p. 23/4. Communiqué par M. le préfet. ` [A MONSB DE LA NOUE.] — Mons' de la Noue, Selon les advis que j’ay eus, et mesme de Ge- neve, _j’estime que soyez de present à Sedan : dont je serois bien ayse, _ I1’l’î:lSS€l.lI`3I1là (IUC VOSllI`€ PITCSCTICC y PO11I’I`& gI`&l`1(1CII]€I'll SGI’VlI‘ 1. JB I’CD• l On a vu plus haut que la comtesse de tants, après la mort de Guy de_Colig11y, la Val s'était retirée à Sedan avec ses en- son mari. l '. ‘ « C’estoit, dit l’l1istorien de la Noue, in-li° p. 517.) « Après avoir fait en grande une chose qui avoit beaucoup de dilli- diligence un voyage à_ Heidelberg, pour _ cultez, que de recevoir la tutelle et le conferer avec le prince Casimir, et puis gouvernement.des souverainetez de Se- estre retourné en pareille diligence à Ge- dan, de Jamet et de Baucour, que le duc neve, pour mettre ordre à ses allaires et à ` de Bouillon avoit donnée à la Nouê. Car son partement, il traversa le plus couver- il falloit, pour y aller, se résoudre à passer tement qu’il put tout le pays qui est entre à travers quantité de trouppes ennemies, deux, et arriva à Sedan heureusement, et se hazarderau péril d’une nouvelle pri- bien que ce ne fust pas sans courir quel- `son. n (La vie de François, seigneur dc la quessuns des dangers qu’il avoit preveus. ¤ Nouê, par Moyse Amyrault. Leyde, 1661, (Ibid. p. 320.) D Lnrrnns ms nenni iv,-- 11. A6 . « i `