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DU ROI DE NAVARRE, 333 eux—mesmes ; car c’estoit le plus utile serviteur qu’ils eussent. Il fut enterré, qu’il n'estoit pas encoite mort. r. Sur ce mot, vient d’arriver Morlans 3-et un laquais de mon cou—`_ sin, qui ont esté desvalisez de lettres et d’habillement. M" de Tu- renne sera icy demain. Il a prins autour de Figeac dix-huict forts _ _ en trois jours. Je feray peut-estre quelque chose- de meilleur bien-. tost, s’il plaist à Dieu. Le bruit de ma mort, allant à Hajetrnau, 'a couru à Paris ; et quelques prescheurs, en leurs Sermons, la met- toient pour un des bons-beurs que Dieu leur avoit envoyés? A Dieu, mon ame, je vous baise un million de lois les mains. De Montaul— ban, ce, XlV janvier. _ » I5SS.ï»— — 15 JANVLE11. Orig, -- Musée britannique. Biblioth. Lansdowne, art. 3. Copie transmise par M. Vambassadeur _ dc France ài Londres. ' . [A MON COUSIN MONS“ DE BUBGHLEY.] i Mon Cousin, Parce que les Eglises de ce Royaulme croyent que le Roy, mon seigneur, se prépare avecftoutes ses forces pour venir contre nous et ruiner les places où les Eglises sont recueillies, cha- , cune d’icelles regardant àse munir, plusieurs marchands ont esté de- peschez en divers lieux et specialement Jehan Moul et Michel d’Onan, pour trouver_ moyen en terres etlloyaulme de la Beyne vostre mais? tresse de [fournir] pour prix commun avec eulx, à sçavoir : quatre pieces de canon, quatre couleuvrines, censiquintaulx salpetre, cens ° C’est au moment ou le roi de Navarre s'est tournée en une licence desbordée, » écrivait l’alinéa précédent, que Morlans écrit alors [Pasquier ; tree : sont ; 'â_ioute—t il, arriva. `. S de dangereuxoutils pendantime guerre _ ° Peut-être l’ait ilallusion au jeu de mots ncivile, quand ils aiguisent leurs langues J injurieuxide celui de ces prédicateurs qui pour Yun ou pour l’antre party. » Lettre à prit pour texte de son sermon ce passage` I Sainte—Marthe, du dernier février 1588. de l’Ecrilure, ¤ Eripe nos, Domine, de luto (Clüuvres d’Esticnne Pasquier, t. I, col. 330. fecis, » en les traduisant ainsi : Débourbon- Amsterdam, 1723, in-fol.) nez-nous, Seigneur. a Leur ancienne liberté.