Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/321

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_ DU ROI DE NA VA BRE. 'l&DCl]C, 1`D3lS Cl]£tCUD CODIlOlll (DOD lI]IlOC€IlC€. ASSUI’CZ VOl1S suis fortuàvostre devotion. Je demeureray. \ ' A. Vostre trés atfectioiiné cousin et parfaict amy, '. HENRY. _ Escrit à Puis Normant, le xxnf octobre 1587 5. - _ " roi de Navarre ; les sieurs de Rochefort-la- en vostre cœur ils nous ont tués ; car par Croisette et de Rochefort de Puviot ; Jean après, resté seul de tant de roys et princes, ` de Montalambert, sieur de Vaux, etc. de quel sommeil eussiés dormi entre ces ‘ Nous ne donnons point dans le texte espées rouges de vostre sang, oumesine , une lettre, en date de Yavant-veille, 2 1 oc- entre pires choses que ces espéesil Avisés tobre, et. qui, si elle était authentique, au- promptement à ceste besougnc, si encore rait été ainsi du lendemain de la bataille en est temps ; car le tout est caché dans de Coutras. MI Musset-Pathay, dans son les abymes de la volonté de Dieu ; mais de- . ouvrage intitulé Vie militaire et privée de M vant luy je proteste de la justice de mes l, Henri I V, a publié cette lettre à Henri Ill, À armes etde tout ce sang dont un jour vous ' comme tirée des archives de Navarre. Mais fauldra luy rendre compte. tout porte à croire qu’une copie intermé- « Bandes, Sire, ceste plaie de vostre diaire aura fait subir à cette pièce de no- peuple ; baillés-luy la paix, baillés la à . tablesaltérations. Nous l’insé1 ons ici à Dieu, à vostre frere, à vostre conscience. titre de renseignements, comme une lettre Vainqueur, c'est moyqui vous la demande ; fort douteuse, en imprimant quelques lo- ou s’il faut guerre, laissés-la moy rendre _ cutions suspectes en caractères italiques ; à ceux là qui seuls vous la font et à nous, _ «Sire, mon seigneureI ;frere, Piexnerciés et me les baillés à mener à ceste heure ` Dieu :j’ay battu vos ennemis et voslre ar- qu’ils savent quel je suis. La Barthe, un mée. Vous entendrés de la Berthe si, mal-‘ des plus hommes de bien qui soylent en la chres gré que je sois larme au poing au milieu tienté, et que par devers vouS je depeiche - devostre royaume, c'est moy qui suis vostre avec simple lettre de créance, pour ce quest ` ennemi, comme ils le vous disent. Ouvres sa jidelitd, du reste m'eu asseure, et aussi . donc vos yeux, Sire, et connoissés qui pour ce qu’autremen_t ne puis faire, vous sont-ils. Est-ce moy, voslre frère, qui peux fera entendre que je ne veux que le repos estre ennemi de vostre personne, moi! de tous et la conservation des miens. Et princedusang Jevostre couronne! 1noy!Fran- de quoy vostre pape se mesle de vouloir çois de vostre peuple? Non, Sire, vos enne- oster ce que de Dieu je tiens? Par quoy ‘ mis, ce sont `ceux là qui, par laruine de luy a Dieu esté et luy sera tousjours con- nostre sang et de la noblesse, veulent la. traire en si mecliante œuvre. Lequel Dieu voslre et au par dessus vostre couronne. vivant je prie, Sire, qu’il vous rouvre le Certes, si n’y eust Dieu mis la main, cles- clair entendement qu'il vous a baille et toit fait de vous en ce lieu de Coutras, et qulil a permis estre troublépar les grands- ils vous eussent en nous tué, Sire, comme pechés de ce royaume et celui de la grand'