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— DU ROI DE NAVÀHRE. 307 . [1587. —vous LA MI—OCTOBBE.j ‘ _ Cop.-- Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, ` coté M, n° 50, Lettres historiques Q p. 133. ' Communiqué par M. lo prélet., ` i. 4 A LA HOYNÉ UANGLETEBBE. i A Madame, J’ai receu les lettres de Vostre Majesté, que je tiens cheres comme de la princesse du monde quejlhonore aultant. Je ne vous celeray que j’eusse reputé a grand heur de recevoir souvent semblable tesmoignaige de vostre bonne grace, qui est la chose. que je desire le plus et tiens aultant precieusef Mais, Madame, sur les considerations qu’il vous a pleu avoir, j’acquiesse volontiers avostre prudent jugement ;_ miasseurant que ce que vous diminuez en l’eX— terieur me sera redoublé et recompensé en effect, quand lloccasion s’en presentera. Aussi vous supplieray —je vouloir croire, Madame, que Vostre Majesté n’a plus fidel serviteur que moy, ce que jiaurois _ extresme desir de vous tesmoigner en personne ; et à peine mon es- prit aura de repos que je ne luy aye donné ce contentement. Mais ' mon malheur veult que ce bien me- soit encore retarde parles af- faires que de jour à aultre on me suscite, contre lesquels je me deslibère delucteriavec tant de constance qifenün je deroberay ce 'loisir à mescontinuels travaulx. Je reconnois, iMaclame, que mon service vous est doublement deub ; car-je l’ay voué long—temps`à vos rares vertus, et vous _l’avez acquisisur moy par une iniinite de A faveurs que j’ay receues de vous. Si je n’ay cesthonneur de le vous rendre en effect, ce me seroit au moings quelque consolation de vous en faire office moy-mesme. Eten attendant je voussupplieray A tres humblement de vous assurer que je suiset desire demeurer . pour jamais - ( ' Vostre 'trez humble et trez affectionne serviteur et frere, . i ’ V HENRY. la plupart des batailles que ce prince livra venu trouver le roi de Navarre, plutost ensuite. Au reste, les OEconomie.s royales, pourespouser sa sœur, que ses affections BH f&lS&l’ll§ H'1Cl'llÃlOIl (16 cette &I’l’l.Vé€ (il] Til SOD party, qllïl tenoit DC POI.lVOlI' avoir comte de Soissons, ajoutent a qu’il estoit longue subsistance. » (l" partie, ch. xxiv.) . Sg. i