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DU ROI DE NAVARRE. 305 _ [1587;--2 OCTOBRE.} —II"‘“.

Cop. j- Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des’Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques, p. :g3. Communiqué par le préfet.

[A LA ROYNE UANGLETERBE.]

Madame, Plus je tasche ap me mectre à' la raison, et plus mes en- nemis s’en jectent loing. Vostre Majesté l’entendra plus amplement ; par le s' de Buzenval, present porteur, que je vous supplie croire comme moy-mesme ; et c'est pourquoy jîay recours à mes amys contre mes ennemys, et à leur aflection contre leur violence ; mais à vous particulierement, Madame, parce que feu attends d’aultant plus I _ diamitié et de secours, que plus Vostre Majesté a de puissance et moy de desir de vous rendre tres humble service. Jiay esté bien ad- . verty., Madame, de la bonne volonté que vous avez desployée en mon endroict. Reste seulement que les efiects en sortent, lesquels ne peuvent troptost venir, veu les diligences et les grands prep_aratil’s Cles ennemys. M’estant tout voué à vous, Madame, pour vous rendre, toute ma vie, tout le plus iidele service que je pourray, c'est à vous, ' de droicti, de conserver ce qui est vostre, set à moy de demeurer à .tout jamais. Vostre trez humble et trez affectionne frere et serviteur, ‘ , i HENRY. i [1587. — veus LE 8 OCTOBBE.l i Imprimé.-Suite des'Lcttres et Mémoires de messire Philippe : Je Moruqy, t. IV, suppl. p. 86; édit. , de 1651, in lt°. i i A LA ROYNE UANGLETEBBE. i ` Madame, i I lay este quelques jours sans vous escrire, rn’estant avancé sur la i riviere de Loire pour y recevoir mon cousin le comte de Soissons', ` _ Le comte de Soissonsétait resté à la Saint-Espriten`1585.L'année suivante, les. cour de Henri Ill, qui levtit chevalier du dangers dont la Ligue menaçait sa maison termes se tissu : iv.-- u. 39