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DU BO] DE NAVARRE. " 291 mienne, qu’il ne vous soit demeuré quelque reste de bonne volonté, qui puisse reprendre accroissement quand vous aurez bien COgD€U ce que je suis envers tous les gens de bien. Et pour ce que je vous tiens de ce nombre, et que la justice de ma cause les doibt assez convier y de ne m’estre contraires, _ce mot sera seulement pour vous resveiller et vous faire resouvenir quelje Suis celuy qui ne change point, qui ne puis haïr -sans grande OCC&S10I1 ce que Jlay une fois aimé ; et que si vous avez mesme humeur, qu’il ne tiendra'qu’à vous que ne m’ayez, ' aultant que prince du monde, et que je lus jamais, pour . Vostre bien affectionne et meilleur amy, — " I HENRY. _ [1587. -4- visas LE Mors DE wm.] — Ill“‘°., , Orig. autographe. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 8915, fol. Il recto.. ‘ Cop. — B. R. Si1ppl._l’r. n° 1009-3. _' A MON COUSIN MONSTDE MIOSSENS. I Mon Cousin, C’est à ce coup qu’il fault s’apprester pour aller re- cueillir nos Beistres. Je vous prye advertir tous les compaiguons qui sont par delà; ils ont assez jouy du repos de leurs maisons pour estre' sans excuse. Tauray trop de regret si vous n’estes de ceste partie ; ayant tousjours esté prés de moy aux occasions plus perilleuses et importantes. Qu’il n’y ait donc rien qui vous retienne de me venir trouver lorsque je vous manderay. J’escris le mesme à S‘° Colombe et Auront ; faitesgleur tenir mes lettres. ~ _ Vostre plus uaiïectionné cousin et parfaictiamy, _ i I i HENRY. ' _ 37.