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LETTRES MISSIVES

e ex adjunctis lagati nostri., domini Segu rii, literis cognovimus spargi is- thic varios de nobis rumores, quos nobis multis verbis rafellere, neque vacat, inter haec magis saria negotia, naqua, ut arbitramur, opus ast. ‘ Cu1n~iis_nulla1n lidem esse apud bonos principes credamus, et rafal- lit istos abunde vita nostra, quam a Deo acceptam, Deo debitam, ' Deo lubentes ofterimus, consecramus. Nam sanenihil quaesitum a no- bis hactanus, prœter solius Dei gloriam, 'ipse Deus testis est. Quam- obrem soli in ao fuimus hactenus, ut conatus pontilicii fœderis, quod contra Christum et Christitfideles servosinitum nemo nascit, quantum in nobis asset,-frangerexnusz at fragimus aliquatenus, Deo adjuvanta. Utinam is asset Celsitudinis vastrse animus, ut- conjungare senobis plus graves, de réfuter longuement. Nous moins en Dieu seul. Il a veillé et com- ne pensons pas d’ailleurs qu’i] ensoit be- battu pournous lorsque nos amis som- soin, et que les princes religieux y ac- meillaient.‘Un jourils sfapercevront de cordent foi. Notre via tou_t entière, que quel intérêt eût été pour eux, et pour nous regardons comme un don de Dieu, toute la république chrétienne, la réunion qui lui appartient, et que nous lui vouons des forces publiques contre nos ennemis! etconsacrons volontiers, répondsufïisam-, En attendant, nous ne manquerons point mentà toutes cas vaines rumeurs. Dieu lil nosdevoirs, et, fussions-nous seul et nous est témoin que.jusqu’ici nous n’a- dénué de toutsecours,-nouslutterons avec vous cherché autre chose que sa gloire. un zèle de chrétien contre la tyrannie de Nous avons concentré toutes nos pensées l'Antechrist. Et même, si, après que Dieu q à arrêter, autant qu’il était en notre pou- nous aura donné la paix, quelqtfune des voir, les ellorts de la conspiration qu’au su églises, membre du Christ, gémissait sous de tout le monde la pontife de Home our- loppression, nous na lui refuserions ja dit contre le Clu ist.at ses fidèles servi- mais une main secourable. Votre altesse teurs, et nous pouvons nous glorifier d’a— apprendra, par le noble sieur de Ségur, voir déjà brisé en partie ses efforts avec Z notre ambassadeur, Yheureuse situation laide de Dieu. Plût au ciel que votre al- Où 53 trouvent, grâeeà Dieu, nos allaîres tasse voulût antrer en communauté de et toutcequi nous au Tout- desseins avec nous, et joindre ses forces Puissant conserver le plus longtemps pos- aux nôtres! Votre altessenous dit, dans ses sible votre altesse dans une santé pros- lettres toutes chrétiennes, qu'il s’agit ici père et florissantal Ecrit à la hâte dans de la cause de Dieu, et qua c'est de lui, notre camp da Fontenay, aux calendes de avant tout, que nous devons aspérerdu juin de l'année 1587. secours. Certes, si nous avons réclamé l’as, D,, votre atœm lg tpègdéuoué sistanoe dCS hommes PHP toutes les voies cousin COIIIIIIC fI’èI’B, justes et légitimes, nous n’espé1 ons pas «HENPiY.»