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DU ROI DE NAVARRE. 279 [1587.] — 3 1 Mans. i Cop. — Fonds Leydet, Mém. mss. sur Geoffroy de Vivans, p. go. [A MONS“ DE VIVANS.] A ` Mons' de Vivans, J’ay enfin envoyé mon cousin mons' de Turenne pandela, et eusse bien desire y pouvoir accourir moy-mesmes, afin dlarrester un peu ceux qui s’avancent si avant dans nostre terroir. » Je vousprye qu’on ne perde ni le temps ni l’occasion, si elle s’oHire. Nous avons esté ces jours passez vers Coignac voir le regiment de Cambray ; et n'ayant peu rencontrer qu’environ cent soldats, je me contentay de les faire desarmer et les renvoyer, parce qu’ils estoient estrangers. Je vous prye, assemblés tout ce qui se pourra de voz i amys pour assister mon dict cousin, et qu’on joue des mains, atten- dant que j’y arrive. Età Dieu ; je suis . Vostre trez afïectionné et assuréiamy, `. HENRY. Ce dernier mars. [1587. — vnns LA Fm un mns.] _ Cop. — Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques, p. 2/11. A [ Communiqué par M. le préfet. _ — A MADAME DE FONTEVBAULT. [ Ma Tante, Je croy que vous ne doulitez point que je, n’ay, e —tous les desirsedu monde, ez choses qui dependront demoy seul, de vous donner tout le contentement qu’il me sera possible ; mais où il va du general, comme en ce que demandez vostre petite niepce, je vous supplieray 1n’excuser, et ne trouver mauvais Si je ne puis vous- ac— corder vostre demande, laquelle je sçay estre trez favorable, sans des raisons qui se peuvent mieulx dire que escrire, lesquelles aussy je m'asseure que trouveriez trez justes, si `jien avois discouru avec