Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/288

278

LETTRES MISSIVES

auprés de ma personne, et s'est tousjours employé des premiers en tous les exploits de guerre qui se sont faicts depuis le dict temps, je ' vous prie tenir la main à ce qu’il puisse promptement et presente- ment jouir du don que je luy ay faict, longtemps a, ainsy qu’il vous fera apparoistre, de tout cue que cloibvent les consuls et hahitans de ma ville de Villemur aux heritiers du feu s' de Marueil, que _i’ay des- claré m’appartenir suivant mes reglemens et ordonnances militaires et des finances. Vous ferez chose qui me sera fort agreable, que je desire estre executée `desorte que _j’en aye contentement et luy sa- tisfaction ; et, sy, reputeray cela comme laict à moy-Inesmes, qui vous prie vous asseurer tousjours de ma honnevolonté, comme aussy ja prie le Createur vous tenir, Mons" de Scorbiac, en sa saincte et digne garde. De la Rochelle, ce xvuf mars 1587. y ` i Vostre meilleur et plus affectionne amy,. J HENRY. [1587.- visas LE 20 Mans.]-I". i i Orig. autographe. — Archives de la maison de Montesquiou-Fezenzac. Communiqué par M. lc général comte Anatole de Montesquieu, pair de France, chevalier d’honneur de la Reine. A S" COLOMBE. Faget, Puisque les ennemys ont attaqué Maillezais, _j’ay resolu de le secourir avec ma cavalerie. Pour ce, ve11és—vous-en avec vos armes, et amenés aussy Bonnyeres, afin d’estre de la partie ; mais laissés vostre besongne encommencée entre les mains du capitaine St George ` et Laudebry ; et leur recommandés d’y faire travailler fort soigneuse- ment. A Dieu, Faget, c’est Vostre bien bon maistre et amy, _ HENRY. Ramenés aussi mes gardes., C