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DU ROI DE NAVABPt~E. 269 donnances et dellenses par nous faictes, il auroit payé la dicte somme à.Codouin, ou retiré quittance de luy, ce qui ne peut avoir lieu en aulcune sorte, si ce n’est pour lrauder les finances publiques contre son debvoir et nostre intention. Je vous prie me mander de vos nou- i ` velles le plus souvent que vous pourrez et de l’estat des allaires de delà, et les conduire avec vostre fidelité et diligence accoustumée. Mons" de Terrides tiendra la mama toutes choses qui sont pour mon service, comme j’en suis trez asseuré. Sur ce,. je vous prieray faire tousjours certain estat de ma bonne volonté, et le Createur vous tenir, Mons' de Scorbiac,. en sa saincte garde. A la Rochelle, ce 1j° fevrier 1587. h q Vostre meilleur et plus asseuré amy, ' I HENRY. E 1587.] — 19 rxivmna. p Orig. autographe. — Collection de M. F. Feuillet de’Conches.- ` ‘ A MONS“ DE SAINCT GENYES`.. Mons" de _Sainct Genyes, Je vous envoye ce que vous me demandés i pour [le] Baron. de Larboust ‘. Je remettray à vostre prudence et dexte— rité à conduire le tout et le mener à bonne fin. Quant aux impositions , nouvelles, je les ay toutes- remises à ce que vousen adviserés pour le i mieulx, et suis d’advi-s qu’elles soient ostées puisqu’elles nuisent au commerce et au bien de mon pays. Mais pour le regard du pastel, il me semble estre necessaire qu’il demeure a hault prix, afin d’empes— telle peste, que la pluspart des habitans du jours et deux nuicts dans la forest de Ros- bourg en estoient morts, et dans le ches ny,, sans avoir osé prendre ni peu trouver ‘ teau une des damoiselles, une femme de autre retraitte ni eouvertque son carrosse, chambre, un page, un laquais et un cui- pour boire manger et dormir, tant chal sinier de madame vostre femme ; et vous cun faisoit dillicultè de lui ouvrir sa porte. s avoit On mandé qu’elle avoit esté deux (üiconomies royales, I" partie, chap. xxu.) _ ’ Ces mots sont écrits en chillres. i i I