Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/271

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

en attendant qu’on ayt loisir de satisfaire au reste de vostre depesche. A Dieu, Monsr de Sainct Genyes ; c’est

Vostre affectionné maistre et parfaict amy à jamais,


HENRY.



[1587[1]. — vers le 12 janvier.]

Orig. autographe. — Arch. impériales de Vienne. Copie prise par M. Michelan, ancien magistrat, pendant un voyage en Allemagne.


[À LA ROYNE, MERE DU ROY MON SEIGNEUR.]


Madame, Encores que j’aye faict response à Vostre Majesté sur ce qu’il luy a pleu me mander par mon cousin, monsr le mareschal de Byron, et par les srs de Pontcarré et president Brulart, j’envoye du Pin[2] vers Elle, duquel je me fie entierement, pour en recevoir vos commandemens ; lesquels il me raportera fidelement. Je vous suplie le vouloir croire tout ainsy que moy-mesme, et le me renvoyer promptement, afin d’estre esclarcy de vostre volonte envers moy, et vous asseurer, Madame, qu’il n’y a rien au monde que je desire tant que l’honneur et la faveur de vos bonnes graces, et de vous rendre l’entiere obeyssance et service, perpetuellement, que vous a voué et vous doit, pourveu qu’il vous plaise luy en donner le moyen et occasion,

Vostre tres humble et tres obeissant sujet, serviteur et fils,


HENRY.



Concernant les notes de bas de page tirées des Mémoires de Nevers : voir http ://fr.wikisource.org/wiki/Page :Henri_IV_-_Lettres_Missives_-_Tome2.djvu/269 page 269

  1. C’est par erreur qu’en marge de l’original de cette lettre une main plus moderne a porté la date de 1584.
  2. Cette mission particulière de Du Pin prépara sans doute la délégation qui fut bientôt donnée au Vicomte de Turenne, comme on le voit dans la lettre suivante.