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— DU ROI -DE NANABRE. 25I i 1586. — 2 yj.oâcmM1sr.1s. I Orig, - Arch. de M. le baron de Seorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Custave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique. `A MONS"‘ DE SCOBBIAC ; - _ coNsmt._i.1sn ou nor Mos ssrcmsun, EN sa coonr ma PARLEMENT ne ruounouzs E‘1 cm1ueM : « oi : 1, Eo1c'r. ‘ Mons' de Scorbiac, Vous entendrés par ceporteur tout ce qui S’€SlÃ, PHSSé DH ceste €l'1lÃI’BVl1B]§ cela IDG g&I`(lèI`3. (IC VOUS GI] 6SCI'lI’B aul- ' Pierre Mathieu nous a conservé sur prince, qui en tout temps eten toute sorte ` cette première entrevue des détails fort, de discours, faisoit voir la vivacité de ses circonstanciés et qui doivent prendre place reparties. u Mais quoy, adjouste la Royne, ici comme un commentaire fourni par les « voulez vous estre la cause de la ruyne de paroles mêmes de la reine mère et du roi « ce Royaume? et ne considerez-vous point de Navarre : «Les paroles de ce premier « qu’autre que vous, aprés le Roy, n'y a aboucliement ne furent pas secrettes ; il « plus d’interest? —— Madame, ny vous,. ne fut non plus malaise de les recueillir, « ny luy ne l'0nt pas creu, ayant dressé qu’il semble à propos d’en rapporter icy « liuict armées pour cuider me ruyner.`— le dialogisme : et ceux qui ont connu et « Quelles armées, mon fils? Vous vous ouy parler l’un etl’autre jugerontqn’iln'y « abusez. Pensez-vous que si le Roy vous a mot qu’il ne leur soit propre. La Royne « enst voulu ruyner, il ne l’eust pas faict? mère, aprésles reverences, embrassemens `~ Sa puissance ne luy a pas manqué, mais et caresses dont elle estoit fort liberale, « il n'en a jamais eu la volonté. - Excu- luy parla en cette sorte : «El1 bien, mon ¤ sez moy, Madame, ma ruyne ne depend « fils, feronsmous quelque chose de bon? « point des, hommes ; elle-n’est ny au pou- « — ll ne tiendra pas à moy : c'est ce « voir du Roy, ny au vostre. Ignorez- ' . «que je désire, » repart le roy de Navarre. « vous la puissance du Roy et ce qu'il — « Ill faut donc que vous nous disiez ce « peut? -- Madame, je sçay bience qu’il « que vous desirez pour cela. — - Mes de- « peut, et encore mieux ce qu'îl ne pour— p ’< sirs, madame, ne sont que ceux de Vos « roit faire. — - Et quoydoncl ne voulez- ¤ Majestez. — Laissons ces ceremonies, « vous pas obeir àl vostre Roy? — J’en ay « et me dites ce que vous demandez. - «tous_jours en la volonté, j'ay desire deluy , Madame, je ne demande rien, et ne suis « en tesmoigner les ellects, et l'ay souvent venu que pour recevoir vos commande- l` ¤ supplie de nfhonnorer de ses comman— ulmens. — Là, là, faictes quelque ou- udemens, pour m’opposer, sous- son au- - - werture. —l Madame, il n’y_a point icy uthorité, à ceux de la Ligue, qui s’es- y « d’ouverture pour moy. » Cet équivoque u toient eslevez_ en son Royaume, au pre- fut incontinent remarque parles dames,. ujudice de ses lidicts, pour troubler son pour un traîct de la galanterie de ce urepos et la tranquillité pnblique.» ` S2.