Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/249

Cette page n’a pas encore été corrigée

DU ROI DE NAVARRE. 239 vous voir et les effects et succes de vos labeurs, negociations et peregrinations. Nous avons subsiste _jusqn’ici et resiste, en ceste province, à trois armées fraisches et bien payées : c'est chose qui ne peut durer tousjours ; il est necessaire de venir à la fin à l’offensif. Vous avez travaillé pour cest effect ; je vous prie, Monstde Segur, continuer et parachever, pressant les choses aultant que le temps nous presse, suivant le zele et desvotion que vousiavez tousjours monstre à fadvancement du service de Dieu et au bien de mes affaires, et selon la confiance qu’aura de vous perpetuellenient

Vostre tres affectionne maistre et parfaict amy,

HENRY.

De la Rochelle, le xx° septembre. i586. — - 20 sE1>'rEM1san.—Il“*°. ` Orig. autographe. —`Collection de M. F. Feuillet de Conches.

A MONS“ DE SAINCT GENIÉS.

Mons' de Sainct Genies,.]°ay advise de faire dresser des lettres pour la convocation des Estats—de mon royaulme de Navarre. Si vous en’pouves servir, _je vous prie les employer au plus tost, afin que je puisse cognoistre les effects de la bonne affection de mes subjects, et estre secourus d’eux franchement, en la necessite de mes affaires, qui sont si grands et importans comme chascun voit ; laquelle doibt esmouvoir les plus froids en une telle saison que est celle qui se presente. Vous regarderes à la particularité de Maurin, ce qui s’y doibt faire.

A Dieu, Mons' de Sainct Genies, c’est

Vostre tres affectionne maistre et tres parfaict amy,

HENRY.

Ce xx° septembre 1586. *