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[1585. — vers le mois de février.] — IIIme.

Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 914, no 10. Copie transmise par M. Allier, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


[AU ROY, MON SOUVERAYN SEIGNEUR.]

Monseigneur, Depuis qu’il vous a pleu fairemettre en liberté mon cousin de Lodunoys[1], j’ay esté pryé par ma tante, sa mere, de vous faire ceste tres humble requeste, qu’il vous plaise ordonner que les papiers qui le concernent luy soyent rendus, attendu que les promesses qu’on luy avoit faictes n’ont sorty aucun effect : ce que je m’asseure que Vostre Majesté luy octroyera de sa grace et bonté pour estre chose qui semble raisonnable et qui sera pour toujours accroistre la fidele devotion qu’ils ont vouée à Vostre Majesté, et à moy une obligation de la vous temoingner de plus en plus par tous les services que vous doyt

Vostre tres humble et tres obeissant subject

et serviteur,


HENRY.
1585. — 3 mars.

Orig. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 913, lettre no 68. Copie transmise par M. Allier, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


[AU ROY, MON SOUVERAIN SEIGNEUR.]

Monseigneur, Il y a quelque temps qu’a la consideration et priere tres humble de mon oncle de Rohan et de ma tante la duchesse de Lodunnois, sa sœur, il vous pleust accorder un estat de conseiller

  1. Ce fut le 15 janvier 1585 que ce prince sortit des prisons du Châtelet. Le roi de Navarre, outre cette lettre au Roi, en adressa une autre à la reine mère sur le même sujet et presque dans les mêmes termes. Cette dernière lettre se trouve aussi à Saint-Pétersbourg, dans le manuscrit 914, n° 20. Nous en avons jugé la reproduction inutile.