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' DU ROI DE NAVARRE. 229 lement favorisé que je l’ay conservée contre le mareschal de Byron, qui est des meilleurs capitaines de France, et contre les premiers ef— forts d’tme armée françoise fresche etibien payée ; de Sorte que, ayant demoure lus d’un mois- devant, il aesté contraint de lever le sie e P È de devant une place qui a esté de tout temps prise ou abandonnée par celuy qui l’a assaillie ‘. Au Mas S* Espuells, qui est une place de nulle force et reputation et fort pauvre, le maresclial de Joyeuse et mons' de Coruusson ont aussi levé le siege de devant, avec perte de mille ou douze cens bommes. Cest Dieu qui veult favoriser nostre p juste cause et necessaire defense. Je vous prie, Mons' de Walsi ngham, tenir la main à ce que la Royne vostre Souveraine, et tous les gens de bien, a ortent les mo ens e Dieu leur a mis- en main, le uel . q A, nous faictconnoistre qu’1l veult paracbever en ce temps son œuvre. V Faites toujours estat de- Vostre tres affectionne amy,, _ — HENRY. pour n’estre si fidelle serviteur de l'Eglise. d `Aumale. que ne vousmanderay gentil- qu’eulx! Pour l'amour de Dieu, ne dor homme expres, mais j’ay choisy ce moyen V més plus ce trop long sommeil! aprenés de pour la meilleure voye, vous supplyant moy, vostre tres hdelle, que je ne failleray m'escrire librement ce que delibererés _ de vous assister, si vous ne faires un ab- faire, non en attendant leur bon plaisir, bandon de vousmesmes. J’entens d’une mais vostre tres importantbesoingzpryant intermission pour quelques jours : per- le Createur vous assister de sa saincte mectés ce temps pour vous fortifier, non grace, et vous relever les esprits. I Pour VOUS ruynery et prenés gaK’d€ de DB ¤TreS bonhe Sœur et c’uSing’ [pes venir en leurs conditions, qui vous pro- ûdelle et asseurée, duiront deshoneur et perte d'Estat..l’ay s, E, L]5ABET}]_, esté si mal traictée par ce gallant le Duc _ - ""*”""""'“’** x ' C’est-à-dire : abandonnée après la prise :.'