` Montpensier se portent bien et veulent bien faire 3. Ils attendent la ve- nue des Reislres à faire ce que nous attendons d'eula :. Mandez— moy, je vous prie, par toutes voyes et par toutes occurances desormais sou- vent de voz nouvelles ; et faites tousjours esiat irez certain de mon amitie et que vous H,3V€Z amy au monde qui ayt plus d'envie. de la vouloir faire paroistre que moy, qui prie le Createur vous tenir, Mess", on sa trez saincte garde. A la Rochelle, ce xf juin 1586.
Vostre trez affectionne maîstre et parlaict amy,
"Je vous prye me mander devosnouvelles le plus souvent que vous pourrez et nfaimer tousjours. 1586. — 15 wm. I `. _ Orig. — Collection de M. Vidal, procureur du Roi à Orthez. _
A A NOSTRE TRES CHER ET BIEN AMÉ BILLIEBE DE LA RUE, mncimun EN Norma une n om mâs. ~ De par le Roy, seigneunde Bearn.
Cher et bien amé, Le besoin que nous avons, pourles grans 11H`&il`€S ` u’il nous convient orter sur les bras, `de rechercher les mo ens de (I P Y recouvrer argent, nous l’a1ct vous pr1er de nous vouloir prester deux cents escus au soleil, lesquels vous ferons rendre : ce pendant vous garderés la presente pour vous servir de seureté, vous asseurant que nous recognoistrons tousjours envers vous le plaisir qu’en cela nous ferés, partout ou Poccasion se presentera, et que nous ne l’oublie— rons jamais, estant faict si à propos, et en temps que la necessite de ‘ nos affaires nous presse ilemployer nos bons subjects. Mais nous vous prions de nous faire le dict prest dedans quatre jours aprés la re- ception de la presente, et que le portés entre les mains de ceulx de . ” Ces princes venaient de se décider à se réunir au chef de leurmaisoni ‘ De la main du roi. _
