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LETTRES MISSIVES

. nient. De vostre part, je vous prie d’y apporter ce qui sera en vous. ` J'avois par cy-devant envoyé Texpedition pour le restablissement de la chambre my-partie en Languedoc`, et les provisions pour les ollices d’icelle, et afin que s’il advenoit quelle fust esgarée ou surprinse par les chemins, le dict restablissement ne fust à ceste occasion retardé, _ _j’ay faict expedier celle que le porteur m’avoit apportée, pour suppléer à un tel deflault s’il arrivoit ; laquelle il fauldra retenir si la premiere a esté envoyée. Quant aux provisions des procureurs, on m’avoit `faict entendre que clestoit a la dicte chambre à ypourveoir, comme il est accoustumé de faire aux parlemens. Je vousprie mé mander comme le faict de la dame de Marueil et des consuls de Villemur se passe, et de vous employer d’aH’ection, à l’advancem_ent d’iceluy, et au reste, vous asseurer de plus en plus de ma bonne volonté ; comme aussy je prie le Createur vous tenir, Mons' de Scorbiac, en sa saincte et digne garde. A Bergerac ; le vif may 1586. _ L A Vostre meilleur et plus aiïectionné amy, -. HENRY. .l e renvoye la commission pour les fermes des biens ecclesiastiques, expediée, pour la faire sceller et proceder aux baux à ferme des dicts biens, suivant les instructions et articles y attachez, auxquelles vous pourrez adjouster d’aultres qui y seront’propres et convenables. - [1586.- VERS LA MI—MAI.l Orig. autographe. — B. R. Fonds des Cinq-cents de Colbert, Ms. 402. — A MONS“ DE SEGUB. _ Mons' de Segur, J’attends des nouvelles de vous de jour à autre. .l'ay trois armées en mon gouvernement : celles de mess" de Mayenne, . de Matignon et de Biron}. Ils n’ont pas beaucoup gaigné sur nous ; ‘ ’ Le maréchal de Matignon avait, troupes de celles du duc de Mayenne, et comme nous l'avons déjà dit, séparé ses le maréchal de Biron était en Saintonge ;