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DU ROI DE NAVARRE. 211 paquets que je vous adressois surprins, ainsi que j’ay entendu ; ce que j’ay pour le present à vous dire est pour vous prier, aultant al`- fectueusement que je puis, de vous employer de tout vostre pouvoir à faire advancer nostre secours, ebrechercher tous les moyenside l’avoir fort et prompt. Le grand eflort de cette armée depuis cinq ou six mois est tombé sur deus maisons assez mauvaises que vous U cognoissez, Montignac et Saincte Bazile, et sur la maison privée d’un gentilhomme, nommée Castetsl, laquelle est au s' de Fabas. lls eussent peu les achepter,. de gré à gré, pour vingt ou trente fois moings qu’ils n'y ont fait de despence, sans la perte d.e cinq_ou six mille hommes morts' de maladie ou de main. Nous avons esté trop long- temps sur la, deH’ensive ; fespere que Dieu favorisera nostre juste U cause et nous assistera en une necessaire delience. Jiay remis mon entiere contiance en sa bonté`, et la principale, quant aux hommes, à _ monsieurimon cousin, le duc Casimir. Vous le pouvez asseurer de mon inviolable amitié et d’une perpetuelle correspondance avec luy pour le bien de la chrestienté. Faictes aussy tousjours estat certain de ma bonne volonté. Sur ce, je prieray Dieu vous tenir, Mons' de i Segur, en sa saincte et digne garde. ` A Bergerac, ce xxxx° d’avril 1586. Vostre tres affectionne et plus parfaict amy, _ ` W. HENRY. i 2 Mons" de Segur, _i’ay sceu que vous avezesté en Saxe, où vous avez esté bien venu. Parachevez l'œuv1 e que vous avez commencée ; hastez, hastez, hastez ; passez par dessus tous empeschemens : le retardement enseignés à user de plus de generosité « tezi » Ét en ceste sorte, sans luy donner « et de prudence, suivez cet exempt des loisir de repliquer, il fut mené en prison. » « gardes, qui vous menera où vous merî (Olïconomics royales, I"' partie, chap. xx.) ‘ Castets futpris par Mayenne le g avril. “ De la main du roi`. i 27.