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A DU ROI DE NAVARRE. 203 _ et tant qu’il me plaira-, ne_ voulant en rien diminuer du pouvoir que i vous avez de moy, mais plustost llaugmenterr Si mons' der Turenne ne vous accommode de ce qu’il vousfault, je vousprie le me mander, afin que je vous envoye tout ce que je pourray ; parce que j’ay- plus de besoing de Caumont que de mes propres places, et de celles d’aul- truy que des miennes. Faites au reste trez certain estat de, etc..... A ‘ _‘ nnmr , [1586.- vites LE gs Mans.] ` ‘ - Cop. — B. B. Fonds Leyrlet, Mém. mss. sur Geoffroy de Vivans, p. _ i ii [A 'MONS*‘ DE VIVANS.] _. Monsfde Vivans, Je crois que vous n’estes pas en la mesme opinion que vous estiez quand je vous vis derniereinent que vous pensiez_ estre assiegé. Vous ne saurièz croire combien on tue tous les jours de gens de l’armée de mons' du Maine. Deux reginrents ont voulu prendre le fort deMonl5alin1, i1s ne 1’6n1; faict, et y est demeuré des assig- geans soixante soldats` et trois capitaines. Boidomai-n* èstant de retour de Montnanquin s’est logé dedans la Sauvetatë il a prins quelques gen darmes de mons" de Lauzun, tué sept ou huict soldats, etupris aulë A tant. A Cleyrac ils ont mis en piece douze ou quinze corps de garde. Le _ - dict Boidomain a les Beistres logez à Miremont”, il les y veult aller ` voir ; et encores queideux regimens soient demeurez pour entrer en sa maison, il entreprend de la garder. Il n’y a poinct de gens d’assault ; ils meurent encores dansleur armee. Tout ce que vous en dis est certain ; j'avois tous les jours des advis icy. A Dieu, Mons' de Vivans ; c’est vostre........................................... _ Cest aujourd'hui une petite commune du département de Lol-et Garonne. ’ La’Sâuvetat sur-Diet esttdu ziréùie département.. _, ‘ En Périgord, pres du’Bug, département de la Dordogne. A ’ i 26.