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198 LETTRES `MISSIVES ' je te veulx bien garder le secret de ton cotillon d’Aucl1 à ma cosi11e”; mais que mon iaulcheur 3 ne me faille en si bonne partie, et ne s’aille amuser à'la paille, quand je 'l’attends sur le pré. Escript à Hagetmau, ce matin à dix heures. " `° _ _ i l HENRY. ' que s’il eust voulu tirer derechef vers Cas- ny. d’un cheval : de quoy monsieur du tel—Jaloux, marchant à travers des lieges Mayne ayant eu advis certain, il fut en et des brandes, desquels lexereice de la extreme colere. » (I" partie, chapitre xx). chasse luy avoit enseigné tous les sentiers, L'0uvrage de M. Musset—Pathay, dont tours et destours. Puis, comme il eut. fait nous avons tiré cette lettre à M. de Batz, une bonne demie lieuë, il tourna tout fournit sur l’évasion de Nérac des détails court à main gauche [ainsi dans les OEc0- encore plus circonstanciés. L’auteur dé- ’ nomies royales. Mais, d’après la situation clare les avoir empruntés de mémoires ma- des lieux, il faut.lire : main droite] et nuscrits contemporains, que je n’ai pu me s’en’allagaigner Caumont, ou il repust et procurer. Ces détails sont intéressants, et dormit environ trois heures ; passa la ri- rien ne me donne le droit d'en suspecter viere comme le jour se fermoit ; et mar- Yexactitude ; inais, comme Youxqrage de cha toute la nuict, quasi à travers de M. Musset est rempli ailleurs d'anachro- tous les quartiers nde l'_armée ennemie, nismes, de confusion de personnes, d’as voire alla passer sur le bord des contr’es- sertions hasardées de tout genre, je n’ai . carpes de Marmande, en tous -lesquels pas cru devoir admettre ici Yintermédiaire lieux vous entendistes force qui va là des de sa rédaction, et je n'a_]oute rien à ce sentinelles (car vous estiez l'un des vingt récit des OEcon0mies royales. que le Roy avoit choisis), mais il ne ’ Voyez sur madame de Batz, _et sur sortit rien aprés vous ; puis, prenant le la considération que lui témoignait le roi chemin, parla Sauvetat, d'Aimet et Du- de Navarre, la lettre du 13 mai 1580. ras, lit si bonne diligence qu’il.arriva à ° Le roi de Navarre paraît avoir donné deux heures de jour à Saincte-Foy, au- ce surnom de Faucheur à M. de Batz, de- quel lieu semblablement se rendirent, sur puis le jour où ce seigneur lit des prodiges lcsoir mesme, tous ceux qui estoient de- de valeurià ses côtés dans la prise de la meurez derriere avec vos bagages, sans ville d'Eause. Voyez la lettre de 1576, vers qu’il enst esté fait perte d'un seul valet, la fin., de l'année, note 2.