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LETTRES MISSIVES


[1586. — rÉvn1En‘.] ;11¤= =. ` Orig. autographe. -À Arch. de famille de M. le vicomte de Gourgues, à Lanquais (Dordogne). 4 I A MON COUSIN MONS“ DE TUBENNE. Cousin, Toubliay hyer à vous dire que je treuve hon ce que By- souse a conclu pour..... Le Pin m’a parlé pour vous de quelque chose. Vous estes une heste : ne savés-vous pas que nous n’avons rien à départir. Ayés l'œil ouvert sur les troupes de mons' du Mayne. Jevoys dormir _a Castel Jaloux. Nous ne tenterons rien follement. Cest de vous de qui j’attend’s des nouvelles. A Dieu. Celui qui vous aime plus que ne valés. i _ HENRY. L'on prend les messagers ; si, c’est chose qui importe, mandés—le moy par deux. ` [1586.] — 6 Mans. Cop. — — B. R. Fonds Leydet, Mem. mss. sur Geoffroy de Vivans, p. 'yn. [A. MONS" DE VIVANS..] L A Mons' de_Vivans, Pour ce que je suis incertain du lieu où est l’ar- mée et de quel costé elle peut avoir tourné teste, je vous ay voulu faire ce mot pour vous prier que demain vous montiez à cheval pour en apprendre des nouvelles, et prendre langue, prenant vostre che- min vers Montllanquin et à Gavaudun 2. Je vous commets fort "volon- . tiers ceste charge, pour Passeurance que j’ay en vous ; sçachant bien aussy que je ne la sçaurois donner au personne qui's'en aquicte mieulx que vous, ni qui m’en lasse scavoir plus tost des nouvelles, comme je vous en prie, et mesme d’apprend.re des desseins des ennemys ;_le tout avec la plus grande diligence qu’il vous sera possible, afin d’estre ' « Febvrier 1586. Sur la reddition de Tulle. » (Note ajoutée sur lÈoriginal,'et d'une écriture contemporaine.);. ‘ « De.la propre main. n ('Leydet.) tites villes voisines, en Agénois, aujour- ' Montlanquin et Cavaudun, deux pe- d’l1ui du département de Lot-et~Ga1 onne.