` [1586. — VERS LA FIN DE 1ANv1Ea.]—II“‘°. Orig. autographe. — B. B. Fonds des Cinq-cents de Colbert, Ms. ltol.
A MONS“ DE SEGUR.
Mons' de Segur, Ce m’a esté un grand plaisir d’entendre ce que vous m’avés discouru par la lettre que Sainte Dame m’a apportée. Je seray encore plus ayse de vous voir, et de l’entendre de vostre ‘ bouche. Je vous prye, Mons" de Segur, hastez noz affaires le plus que vous pourrez, car desormais le retardement nous peut beaucoup nuire. Noz ennemis, quelques depenses qu’ils fassent, quelques hommes qu’ils puissent hazarder, ne nous ont pas fait grand mal jusques icyl, et feront encore moings, comme je m’asseure ; mais on ne peut pas tousjours demeurer Sur la delensive. Je sçay que vous me portez tant d'afl’ection et à ce qui concerne le general d’une si juste cause, qu’il n’est besoing de vous user d’aultre permission ny recommandation. Asseurez—vous, je vous prye, de l'amitié trez certaine de
Vostre trez affectionne maistre et parfaict amy,
_ i V 1586. — 2 FÉVRIER. — Cop. - Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Envoi de M. Gustave de Clausade, cor- respondant du ministère de Yinstruction publique. ` A MONS“ DE SCORBIAC. corssnrrea nu nor Mou smcuaua, EN sa coca nn maranaur A rourouss nr examens nr L'EDICT.. ` Mons' de Scorbiac, `Parce que le s' de Banque m’ faict, en la prinse de ce fort, des services signalés, et que je desire les recognoistre et 1 On verra ci-après, dans une lettre du nements auxquels cette lettre-ci 'fait al- 29 avril, le roi de Navarre se plaindrede lusion nous indiquent une date qui s'ac- n'avoir pas reçu de nouvelles de M. de corde bien avec cette donnée. Ségur depuis environ trois mois. Les évé- '
