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DU KOI DE NAVARRE. M3 ` _ tout aura esté faict par mon commandement. Nous avons ici sept icens hommes en tous nos rëgimens, et n’_y en a que trois cells de Beam ; ce qui me faict penser qu'il en est plus demeuré par delà que vous ne pensez ; parce qu’il n’y en a pas beaucoup dans les garnisons de Marsan et de Tartes. le vous feray sçavoir souvent de mes nouvelles. L’edict de quinze jours a esté publié ; jamais on n’a ouy parler d’une telle _ cruauté et perlidie. Nostre cause en est d’aultant plus amandée et leur meschanceté entièrement descouverte. Prions Dieu et faisons ce qui est de nostreïdebvoir ; usant des moyens qu’il lui plaist nous donner ; et il les rendra confus, tellement qu’ilz enfanteront le rebours de leurs conceptions et desseings. lVIandés—moy de vos nouvelles à toutes _ occasions. C’est ’

Vostre trez affectionne maistre et parfaict amy,

HENRY.

De `Lectoure, le xxvj° octobre 1585. _ i 1585. —— 2-8 ocroenn.

Orig. — Arch. dè M. le baron de Scorbîac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Ciausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.

A i MONS.“- UESCOBBIAC,, l \ ` coxsentnn nu rm nos smezveim, EN sa coeur on :>.nn.sm :m on 'PIIOLOSE ET CHAMBRE DE LA JUS'l'I.CE ESTABLIE Ã LISLÈ D'ALBIGEOlS.

Mons* d’Escorbiac, Jevous envoye une ordonnance sur le faict et reglement de la justice, laquelle je vous prie mettre entre les mains ' des olliciers de Montauban, afin de la faire publier, enregistrer et exactement observer comme il en est besoing, pour les considerations y contenues ; je vous recommande tous les afiiaires dont je vous ay commis la charge, pour y faire tout ce que vous cognoistrés y estre ne-, cessaire pour le bien general et mon particulier, sans dillerer, à faulte _ de quelque expedition, suivant Paffection et integrité que j’ay tous- jours cogneue en vous. N’estant la presente à aultre lin, je prieray