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~ DU ROI DE NAVARRE. DII9 je remettray le surplus à la suflisance du dict s' abbé, auquel il vous plaira adjouster foy, et me tenir tousjours pour Vostre tres humble et tres obeissant subject, fils et serviteur,

HENRY.

` l585.— ig Aoûr. Orig. — B. B. Fonds des Cinq—cents de Colbert, Ms. 401. Imprimé.-- The Life rf Thomas Egerton, lord chancelier gf England, 1 vol. in-û,°, sans indication de lieu ni date, p &3i. ' MONS“ DE SEGUB,. cossmtrnn sn Mon coussin. vmvé rr suriznmrrunimr on ris Maison ET rrmncss. ` Mons' de Segur, Depuis dix ou douze jours j’ay faict une seconde entrevue avec mon cousin mons' de Montmorency, qui est joinct et lié ` avec moy trez etroictement et indissolublement. lay prins beaucoup de resolutions par son advis et conseil, lesquelles _i`ay bien voulu vous faire entendre incontinent, et le but de mes intentions et volontez, par le moyen de mons' de Clervant, tant pour la conliance que j’ay de luy que pour le moyen qu°il a de me servir par delà en plusieurs en- ` droicts. Il vous fera entendre plusieurs particularitez dont il est be- soing que vous soyez au vray informe, et dont je vous prie le croire comme 'moy-mesme, et suivre tant que vous pourrez mes intentions. Vous serez par luy instruict de ce qui se passe à la Court, qui vous apportera quelque plus grande lumiere en la disposition et conduicte i de noz affaires. Vous lui communiquerez ce que vous avez faict et negocié, et advancerez la capitulation le plus promptement que vous pourrez (si desjà ne l’avez faicte), afin qu`il me vienne retrouver pour me rapporter l`estat et certitude de toutes choses, si toutefois il n’est necessaire par delà, selon les occurences et occasions à moy inco- gneues qui se peuvent presenter. Je trouve bon que vous vous de- partiez és les charges à quoy un chascun de vous sera propre, afin d’accelerer nos aflaires, et _que rie`n ne demeure ; m’asseurant bien