la despesche des six mille escus, il fault qu’elle ait esté prise par les
.chemins. Faites faire force pouldres. Vous aurés entendu par les
lettres que j'ay escrites à madame la comtesse 2, comme j’ay trouvé
mons' de Montmorency trez resolu au party. Je n'ay poinct mandé
des nouvelles que mons' de Clervans nous a apportées, pour le danger
des chemins. Je travaille plus qu’il n’est croyable à preparer des
saulces à nos ennemis, que je m°asseure qu'ils ne s`en lecheront
poinct les lipes. A Dieu, Mons' de Sainct Geniés ; c'est
Vostre trez aflectionné maîstre et plus parfaict amy,
[1585. — VERS LE CUMMENCEMENT D’AOUT.] — I'°.
Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Sai¤t Pétersbourg, Ms. 914, n° 13. Copie transmise par M. Allier, correspondant du ministère dellnstruction publique.
AU ROY. MON SOUVERAIN SEIGNEUR.
Monseigneur, Je me suis plainct à Vostre Majesté de ce que la paix s’est faicte avec nos ennemis sans H10)! et contre moy 1, combien que je ne luy aye rendu que toute obéissance ; toutefois j’en atten- dois la desclaration que Vostre Majesté m’en. feroit par escript, la- quelle je suis encore à recevoir. Je supplie trez humblement Vostre Majesté me faire cest honneur de me la despartir, et croire ce que la Marsilliere, present porteur, fera entendre à Vostre Majesté, comme celuy qui est
Vostre trez humble et trez obéissant subject et serviteur,
La comtesse de Gramont. Voyez ci—après la lettre du 7 décembre 1585, note 1. _
Voyez la lettre du 10 juillet 1585, I". i ‘