Orig. — Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.
À MONSR SCORBIAC,
Monsr de Scorbiac, Par ce que j’ay necessairement affaire de vous pour vous parler du faict de la justice et entr’aultres choses de ce qui concerne le reglement promis par le Roy mon seigneur, pour les chambres de l’edict, je vous prye bien fort de voulloir vous acheminer en ceste ville le plus tost que vous pourrez, affin de vous y rendre demain pour tout le jour, d’aultant que je n’y puis faire long sejour. Ce que m’asseurant que vous ferez et l’obtiendrez de messrs de vostre compagnye, je ne vous en diray davantage, si ce n’est pour pryer Dieu vous tenir, Monsr de Scorbiac, en sa saincte et digne garde. De Montauban, ce xxiije d’aoust 1584.
Orig, — Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.
À MONSR D’ESCORBIAC,
Monsr d’Escorbiac, Je vous ay escrit par cy-devant, pour me venir trouver, pour chose qui concerne le service du Roy mon seigneur ; et parce que on luy a faict difficulté, sur l’excuze de quelques procez et afferes, j’escry à messrs de vostre chambre, à ce qu’ils vous dispensent pour deux ou trois jours, aprés lesquelz vous pourrez incontinent retourner. Ce que m’asseurant qu’ils vouldront faire au plus tost, par ce que dans cinq jours au plus je partiray d’icy, et que