façon qu’il ne tiendra plus qu’à eulx que je n’en soys satisfaict. J’envoye la dicte patente au dict Martin, pour la vous communicquer, et la presenter aux dicts srs du bureau, afin qu’ils ayent à executer la volonté de Sa Majesté. Je suys asseuré que, si monsr de Gourgues veult, j’en seray bientost payé. Je vous prye vous y employer, et y tenir la main : et en cest endroict, je prye Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa saincte garde. De Lectoure, ce xxvje jour de may 1584.
[1] Je vous prye, mon Cousin, me faire office d’amy en cest affaire, puis-que c’est la volonté du Roy.
Orig. — Arch. de la commune de Capbreton. Copie transmise par M. le préfet des Landes.
Messrs, Le capitaine du Lac[3], present porteur, s’en allant par devers vous, j’ay bien voulu faire la presente pour vous asseurer de plus en plus de mon amityé et bonne volonté en vostre endroict, ainsy que je luy ay commandé vous tesmoigner de ma part. Aussy s’il survenoyt quelque chose qui meritast que j’en fusse adverty, et en quoy vous pensiez que je vous puisse faire plaisir, croyez que ce sera de bon cœur ; et ne faudra que bailler vos lettres audict du Lac, qui me les fera tenir surement, l’ayant envoyé en vos quartiers pour veiller et avoyr l’œil à la conservation de mon port d’Albret et
- ↑ De la main du roi de Navarre.
- ↑ La suscription manque ; mais le dépôt d’où provient la lettre indique suffisamment qu’elle a été adressée aux magistrats municipaux de Capbreton, bourg des Landes, situé à quatre lieues de Bayonne.
- ↑ Bertrand du Lac, seigneur de Boutenac, au diocèse de Narbonne, fils de Jacques du Lac et de Beatrix de Moncla. Il vivait encore en 1607.