Cop. — B. R. Fonds Leydet, Mém. Mss. sur Geoffroy de Vivans, p. 86.
Monsr de Vivans, Je prie le sr de Favas de me venir trouver à Pau. Ce me sera beaucoup de contentement que vous veniez ensemble ; je vous en prie bien fort, et qu’il n’y ait rien qui vous retienne. Nous discourrons à loisir, et en pays de seureté, de toutes choses ; et en vous attendant je prieray Dieu, etc. Du Mont de Marsan, ce xvije janvier 1584.
Orig. autographe. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8828, fol. 39 recto.
Cop. — B. R. Suppl. fr. Ms. 1009-4.
Mon Cousin, Je ne desyre aultre chose sinon de satisfaire au commandement et à la volonté du Roy. Aussitost que je sçauray que les garnisons seront ostées, suivant son intention, je partiray pour aller à Nerac[1]. Je ne sçay ce que Sa Majesté a escript à monsr de Believre sur ce faict ; mais je n’ay rien demandé que suyvant ce qu’elle m’a mandé, et croy qu’elle n’escript point de deux façons. Au reste, mon Cousin, me faisant paroistre que vous m’estes amy, comme je le desyre, vous n’en trouverés au monde un meilleur ne plus sincere que moy, ne qui use moins de desguisemens. Et quant à ce qui touche le bien de la paix et le repos de ceste province, j’y apporteray toute l’affection qui se doibt, ensemble ma personne et mes moyens, et ne permettray qu’aucun en cella mette le pied devant
et assuré amy,