Orig. Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Claude, correspondant du ministère de l’Instruction publique.
À MONSR D’ESCORBIAC,
Monsr d’Escorbiac, Parce que je voy que, par faulte de bonne sollicitation et poursuicte, les affaires et procés que j’ay et pourroys avoir en vostre chambre demeurent en arriere ou sont mal conduictz, dont advient quelque foys qu’à ceste occasion j’en ay mauvaise issue, j’ay advisé de commettre quelque bon et diligent solliciteur en vostre dicte chambre, qui [rende] ceste sollicitation distincte d’avec celle du parlement de Thoulouze. Et parce que je sçay l’affection que vous m’avez tousjours demonstrée et au bien de mes affaires, j’ay bien voulu vous escrire la presente, pour vous prier de m’en vouloir choisir et nommer ung qui soit fidele, et propre pour ceste charge ; desirant en avoir ung de vostre main. N’estant la presente à aultre fin, je prieray Dieu vous avoir, Monsr d’Escorbiac, en sa saincte et digne garde. Du Mont de Marsan, ce xxe decembre 1583.
Cop. — Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, no 50, Lettres historiques, p. 143, Communiqué par M. le préfet.
Messrs, Vous sçavez comme, cest esté passé, le sr de Clervant a esté par moy despesché, à la requeste de plusieurs Eglises de ce royaulme, vers le Roy mon seigneur, pour remonstrer et poursuivre