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rence de faire ces entreprises, par ceulx de Tholose, en mon gouvernement. À Auvilla[1], ils ont encores mis garnison lorsque je partis d’Estafort. Je vous prie, mon Cousin, tenir la main à ce que je sois payé de ma pension de l’année passée et de la composition de Perigueux ou de quelque bonne partie, afin de m’ayder du mien à faire mon voyage. Faictes, je vous prie, estat fort assuré de

Vostre bien affectionné cousin et parfaict amy,


HENRY.



[1583. — vers la mi-novembre.] — IIme.

Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 887, tom. Ier, lettre n° 6. Copie transmise par M. Houat.


[À MONSR DE BELLIEVRE.]

Monsr de Bellievre, Je vous envoye un paquet pour la Court, que je vous prie de faire tenir où il s’adresse, surement. Je vous recommande ce que je vous ay proposé. Je n’espargneray jamais ne moyens ne vie quand il ira de la personne et de l’Estat du Roy. Je vous prie tenir la main à ce que on accorde mes justes demandes, si on veut que je serve, ce que je desire infiniment. Je partiray mercredy. Je vais demain à la chasse ; au retour je vous manderay de mes nouvelles. Faites entier et certain estat de l’amitié de

Vostre bien affectionné et asseuré amy,


HENRY.



[1583. — vers la mi-novembre.] — IIIme.

Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 887, tom. Ier, lettre n° 4. Copie transmise par M. Houat.


[À MONSR DE BELLIEVRE.]

Monsr de Bellievre, Je vous envoye mon paquet. Je vous prie commander à vostre homme de le bailler incontinent à mes gens qui

  1. Pour Auvillars.