nous revoir tant plus tost ensemble en toute liberté, et avec la santé que je desire autant pour vous que pour
Orig. autographe. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8828, fol. 14 recto.
Cop. — B. R. Suppl. fr. Ms. 1009-4.
Mon Cousin, Je vous remercie bien fort des canariens[1] que m’avés envoyés par ce porteur. Je commence à me lasser de ma diette et ay deliberè de commencer à l’adoucir lundy prochain, afin de, quelque heure, le jour, pouvoir prendre l’air, et continuer de ceste façon environ quinze jours. J’ay entendu qu’on leve en ce pays quelques compagnyes pour aller à la Terzere[2]. On ne m’en a rien faict entendre. Le temps et la misere du pays ne portent poinct cela ; ce qui me faict vous pryer de les faire retirer, si ainsy est. Ce sont des levées qui ne servent qu’à fouller le peuple et à mettre beaucoup de gens en alarme. À Dieu, mon Cousin, aimés tousjours
Orig. autographe. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8828, fol. 29 recto.
Cop. — B. R. Suppl. fr. Ms. 1009-4.
À MON COUSIN MONSR DE MATIGNON,
Mon Cousin, Oultre l’asseurance que me donnastes à vostre depart de me faire toucher les cent mille livres de Perigueux, le sr de Re-
- ↑ Voyez ci-dessus la lettre du 27 mars 1583.
- ↑ Voyez ci-dessus, lettre du 11 mai 1582, Ire, note 1.