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ay pryé pour faire rembourser Dupin de son Voyage[1], et faire, au reste, certain estat de moy comme de

Vostre bien affectionné et assuré amy,


HENRY.



1582. — 1er octobre.

orig. autographe. — Arch. de M. le comte Henry de Bouffard de Gandels. Envoi de M. Moquin-Tandon, professeur à la faculté des sciences de Toulouse.


À MESSRS LES CONSULS DE LA VILLE DE CASTRES.

Messr les Consuls, J’envoye un paquet à mon cousin monsieur le prince de Condé, qui est de present en Languedoc. Je vous en prie luy faire tenir incontinent à Montpellier, en la part où il sera. En quoy vous nous ferés plaisir à tous deux, qui le recognoistrons en aultre endroict, d’aussy bonne volonté que je prie Dieu, Messrs les Consuls, vous tenir en sa garde. De Pau, ce 1er jour d’octobre 1582.

Vostre bon amy,


HENRY.



1582. — 14 octobre.

Cop. — B. R. Fonds Leydet, Mém. mss. sur Geoffroy de Vivans, p. 88.


[À MONSR DE VIVANS.]

Monsr de Vivans, Ayant sceu que, suivant ce que vous promistes à Bonneval[2] et au Pin, de leur envoyer bientost de vos nouvelles, le

  1. Voyez ci-dessus la lettre écrite au même Bellièvre, vers le milieu de cette année 1582.
  2. François de Bonneval, seigneur de Blanchefort, second fils de Gabriel de Bonneval et de Jeanne d’Anglure. Il fut nommé, au mois d’octobre de l’année suivante, gentilhomme de la chambre du roi de Navarre. En 1587 il devint l’aîné de sa maison, par la mort de son frère aîné ; mais, comme il était affecté d’une maladie incurable, son père avait transporté tous les droits d’aînesse au troisième frère, Henri de Bonneval, surnommé la Grand’Barbe. Ce dernier hérita même de la bienveillance du roi de Navarre pour leur famille, car Henri IV, parvenu au trône de France, lui accorda, par un privilège tout spécial, la permission de chasser dans toutes ses forêts, à l’arquebuse et autrement, et à toutes sortes de chasses, nonobstant toutes les défenses, contraires.