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1582. — 20 août.

Orig. — Arch. de la famille Forget de Fresne. Communication de M. le chevalier Artaud de Montor, membre de l’Institut, allié de la famille Forget.


À FORGET,

MON CONSEILLER, ET SECRETAIRE DE MES FINANCES.

Forget, Je ne desire pas moins que vous affectionnez l’affaire que le sr de la Cassaigne poursuict par delà, que les miennes propres. C’est pourquoy je vous ay voulu faire celle-cy, afin que vous en sollicitiez vivement l’expedition ; et n’espargnez la faveur de ceux que vous penserez y pouvoir servir, et mesme celle de la Royne ma femme, laquelle je veux croire ne s’y espargnera, luy faisant entendre combien je l’ay à cœur : et veux tesmoigner en cela l’amitié que je porte au dit sr de la Cassaigue. Au reste, je m’atends de jour à autre que vous m’envoiez la commission de Puynormant ; et le plus tost ne seroit que le mieulx, pour me pouvoir servir de ces deniers au rachapt de mes terres (à quoy vous ne ferez faulte), et m’advertir de tout ce qui se passe par delà : priant le Createur vous avoir, Forget, en sa saincte garde.

De Cottrau[1], ce xxe aoust 1582.

Vostre bon maistre et amy,


HENRY.



1582. — 3 septembre. — Ire.

Cop. — Biblioth. de la faculté de médecine de Montpellier. Collection Guichenon, t. XVII, n° 51. Envoi de M. Kühnholtz, bibliothécaire.

Et Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques, p. 106. Communiqué par M. le préfet.


[À MONSIEUR LE DUC DE SAVOYE.]

Monsieur, Je ne sçaurois assez vous remercier de la bonne souvenance que vous m’avés faict paroistre en la negotiation du sr de

  1. Probablement pour Coutras.