Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/492

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tance que je luy en ay faicte, afin de veoir le peuple soulagé de l’oppression qu’ils souffrent[1], et les occasions d’une juste deffiance ostées. Faictes contenir, je vous prie, ung chascun au debvoir et [en] la paix, pour tousjours tesmoigner nostre innocence, et faire cognoistre combien nous recherchons de veoir cest Estat remis en sa premiere splendeur. Et sur ce, je prieray le Createur, Messrs, vous tenir en sa saincte garde. De Pau, ce xje de may 1582.

Vostre bien asseuré amy,


HENRY.


On vient de me rendre votre lettre du xvje du passé, sur ce que la court de parlement de Tholose cognoit des faictz de ceulx de la Relligion, nonobstant les declarations mesmes, à la dicte court, du sr de la Garrigue, premier consul de vostre ville. Sur quoy je feray une bien ample depesche à cette court de parlement.



1582, — 11 mai. — IIme.

Cop. — B. R. Suppl. franç. Ms. 1009-3.

Imprimé. — Mémoires de messire Philippes de Mornay, seigneur du Plessis Marli, etc. t. Ier, p. 96. Édit. de 1624, in-4o.


À MONSR DU PLESSIS.

Monsr du Plessis, J’ai veu par une lettre que vous avez escripte au sr de Segur, comme Monsieur desire vous envoyer en Allemaigne

  1. L’emploi du verbe au pluriel avec un nom collectif au singulier était plus fréquent dans le style d’alors qu’aujourd’hui.