effortz par divers moyens, quelque remede qu’on tasche à y mettre par aparence, comme je m’asseure que vous sçaurez trop mieulx considerer. Qui me gardera de vous en dire davantage, me remectant du surplus sur la sufisance du sr de Cazaulx[1], et priant Dieu, Monsr de Meslon, vous avoyr en sa saincte garde. De Surgeres, ce viije jour d’april 1582.
Orig. — Arch. de M. le comte Henry de Bouffard de Gandels. Envoi de M. Moquin-Tandon, professeur à la faculté des sciences de Toulouse.
Messrs, Je vous ay bien voulu advertir de l’occasion de mon voyage en Bearn, qui n’est pour aultre occasion que pour aller aux eaux, à cause que je me trouve ung peu mal. Mais je ne feray faulte de me rendre en ce païs au temps que j’ay assigné aux Eglises, pour l’assemblée que j’ay convoquée, ainsi que je vous ay cy-devant advertis. Qui me faict vous prier d’y envoyer vos depputez au mesme temps, et ce pendant, tenir tousjours la main à l’observation et entretenement de la paix en tout ce qu’il vous sera possible, vous opposant contre ceulx qui y voudroient contrevenir ; n’oubliant toutes fois vostre soin et vigilance accoustumée pour vostre conservation. Et d’aultant que j’ay prié monsr de Lesdiguyeres de vous faire entendre de toutes mes nouvelles bien particulierement, m’en remettant sur luy pour vous avoir prié de le croire de ma part, je prie Dieu vous avoir, Messrs, en sa saincte garde. Escript à la Rochelle, ce xxe apvril 1582[2].
