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dictes maisons et chasteaux, ainsi que m’avés promis, comme de ma part je ne fauldray à effectuer tout ce qui despendra de moy à l’advancement de ce bon œuvre, avec l’ayde et assistance de Dieu, lequel je prie, mon Cousin, vous avoir en sa saincte et digne garde. Escript à Nerac, ce iiije jour de decembre 1581.

Vostre bien affectionné cousin et parfaict amy,


HENRY.



1581. — 6 décembre.

Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8828, fol. 43 recto.

Cop. — B. R. Suppl. français, Ms. 1009-4.


À MON COUSIN MONSR DE MATIGNON,

MARESCHAL DE FRANCE.

Mon Cousin, Il y a trois marchants de Bourdeaulx qui sont poursuiviz en la court de parlement par ung nommé Pichard, lieuctenant-criminel de Bazas, pour ung affaire qui demeure assoupy par l’Edict et qui fust commis dez les troisiesmes troubles. Je vous prie le remonstrer à ceulx de la dicte court, à ce qu’ilz n’en prennent plus de connoissance ; car ce seroit tousjours à recommencer, et mettre les subjectz du Roy mon seigneur en peine tant d’un cousté que d’autre, si telles recherches ont lieu. Et d’autant que c’est ung des principaulx poincts concernant l’execution de la paix, je desire qu’il y soit pourveu, comme vous sçaurez tres bien juger. Qui est l’endroict où je prie Dieu, mon Cousin, vous donner en santé bonne et longue vie ; De Nerac, ce vje jour de decembre 1581.

Vostre affectionné cousin et parfaict amy,


HENRY.


[1] Mon Cousin, je vous prie avoir cest affaire pour recommandé.

  1. De la main du roi.