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missaire a voulu reduire la cornpagnie, qui est de quatre-vingts hommes, à cinquante. Je vous prie y faire pourvoir.



1581. — 27 novembre. — IIme.

Orig. — Arch. de M. le comte H. C. de Meslon. Envoi de M. le secrétaire général du département de la Gironde.


À MONSR DE MELON,

GOUVERNEUR POUR LE ROY MON SEIGNEUR, EN SA VILLE DE MONSEGUR.

Monsr de Melon, J’ay receu vos lettres, suivant lesquelles j’escry à mon cousin, monsr de Matignon, du contenu en ycelles[1]. Je vous prie continuer à m’advertir tousjours de ce qui se passera ; et sous cette asseurance je prieray Dieu vous avoir, Monsr de Melon, en sa saincte garde. À Nerac, ce xxvije jour de novembre 1581.

Vostre bon maistre et amy,


HENRY.



1581. — 29 novembre. — Ire.

Copie. — B. R. Fonds Saint-Germain-Harlay, nos 1175 ancien, 329-5 nouveau, fol. 202 recto.


[À MONSR DE BELLIEVRE].

Monsr de Bellievre, J’ay esté extremement marry d’entendre le refus qu’ont faict ceulx du lieu de la Planque à quicter et rendre le dict lieu, pour la mauvaise consequence qui s’en peut ensuivre au prejudice du service du Roy mon seigneur, bien et repos de ses subjects, et de ma creance et autres. Qui est cause que, suivant l’advis que m’a donné le sr de Clervant, j’escris à celluy qui commande au dict lieu une lettre bien expresse, et aux srs de Peyrat et de Marion freres, qui ont creance et puissance sur les detempteurs, de moyenner la reddition d’icelluy, comme vous verrez par la lettre que je vous envoye. Aultrement, s’ils n’obeissent, je seray bien ayse que monsr de Joyeuse tire le canon de Tholouze pour les aller forcer, et comman-

  1. Ce billet prouve que la lettre précédente fut écrite d’après des renseignements fournis par M. de Meslon.