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de Bordeaulx, à la requeste d’aulcuns parens du mort, a faict informer et decreter prinse de corps, non seulernent contre le sieur d’Estrasbourg, mais aussy contre aultres qui en sont totalement innocens, comme je l’ay desclaré, suppliant trez humblement le Roy mon seigneur, à qui j’en escris, de confirmer par lettres patentes mon jugement et la desclaration que j’ay faict pour l’innocence de ceulx qui ont esté accusez à tort et sans cause, afin que pour ce moyen l’edict de pacification, par lequel tel cas, en vertu du dict jugement, est esteint et assoupy, ne soit poinct enfreint ne violé au prejudice du service de Sa Majesté et de l’establissement de la paix et tranquillité publique. En quoy, Madame, je vous supplie tres humblement disposer la volonté du dict seigneur Roy, et estre si favorable que la dicte confirmation puisse estre octroyée par Sa Majesté en faveur du dict d’Estrasbourg et aultres poursuivis et accusez, qui me sont si affectionnez serviteurs, que, moyenant ce bien-là pour eulx, je vous en auray aultant d’obligation que si c’estoit pour moy—mesme, qui prie Dieu,

Madame, vous donner, en parfaicte santé, tres longue et tres heureuse vie, vous baisant tres humblement les mains. Escript à Nerac, ce xve jour d’octobre 1581.

Vostre trez humble et trez obeissant fils,

serviteur et subject.


HENRY.



1581. — 23 octobre.

Orig. — Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MESSRS D’SCORBIAC ET DU PIN,

CONSEILLERS DU ROY AU PARLEMENT DE THOLOZE, ET SECRETAIRE DE MES COMMANDEMENS ET FINANCES, À MONTAULBAN.

Messrs d’Scorbiac et le Pin, Quatre yeulx y voient plus que deux. Je vous envoye un escript faict par un citoyen de Vallence, qui represente au vray les desseins et l’artifice du duc du Mayne. Je vous