Orig. – Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 913[1], lettre no 50. Copie transmise par M. Allier, correspondant du ministère de l’Instruction publique.
Monseigneur, J’ay esté adverty que le sr de Fressinet, conseiller en vostre grand conseil et commis par Vostre Majesté à la reunion des greffes et sceaulx royaulx, estant à la ville de la Rochelle, en vertu de l’edict de la dicte reunion, a voulu comprendre le greffe et scel de l’admiraulté de Guyenne, qui m’appartient comme admyral, et ausquelz j’ay pourveu, suyvant le pouvoir qu’en avez donné à mes predecesseurs et à moy. Qu’est cause que je vous supplie tres humblement, Monseigneur, commander audict Fressinet que je sois maintenu en la possession des droitz et autorité qu’il vous a pleu m’accorder, et que, suyvant ce, le dict Fressinet se desiste de telles poursuictes, laissant jouir ceulx qui ont par moy esté pourveuz ; et sur ce m’octroyer voz lettres de declaration necessaires, sans les comprendre au dict edict de reunion. Et je supplieray Dieu, Monseigneur, aprés vous avoir tres humblement baisé les mains, qu’il vous donne, en santé, tres heureuse et longue vie. De Cadillac, ce xije jour de mars 1581.
et serviteur,
Orig. – Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 913, lettre no 51. Copie transmise par M. Allier, correspondant du ministère de l’Instruction publique.
Monseigneur, Il y a ung de vos conseillers au siege presidial de Nismes, nommé Me Jehan Mellet, qui a tousjours fort dignement
- ↑ Ce manuscrit est intitulé : Lettres et dépêches originales de Henri de Navarre.