parties qui sont en luy ; desquelles, Monsieur, vous serez le premier servy : voulant despendre entierement de vos commandemens, et recevoir ce bien de vostre main, pour vous en estre, et non à aultre, perpetuellernent obligé,
Monsieur, je supplie le Createur vous donner, en parfaicte santé, trez heureuse et longue vie. De Castillon[1], ce xiije janvier 1581.
Orig. – Arch. municip. de Bordeaux. Copie transmise par M. le secrétaire général de la ville.
Messrs, Tout ainsi que par demonstration exterieure vous avés tesmoigné la joie et l’allegresse de vos cœurs, du bien qu’il a pleu à Dieu nous faire, nous donnant une bonne paix, aussy vous ay je bien voulu envoyer ce gentilhomme, le sr Constant[2], esprés pour me conjoïr de cest heur et vous rendre tesmoignage du contentement que j’ay receu par la prompte reception et publication qu’avés faicte de la dicte paix, qui me faict que de mesme affection vous embrasserés tout ce qui appartiendra à l’execution et observation d’icelle. Ce que je loue d’aultant plus, que toutes les aultres villes de ceste province suivront en cela vostre exemple ; qui servira grandement au repos commun de tous. Je vous prie donc, Messrs, continuer de mesme main, ayant principalement Monsieur qui vous a faict cest honneur de vous en aller donner le premier establissement, nous ayant procuré ce bien duquel il prend luy mesme la peine de nous rendre joïssant ; dont nous luy avons obligation eternelle. De