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puisse faire bailler les depesches qui leur seront à ceste fin necessaires, pour employer le dict revenu aux fortifications de leur dicte ville. Et mon intention est qu’il ne leur soit donné empeschement à la perception du dict revenu et fruictz. Sur ce, je prie Dieu vous tenir, Monsr de Scorbiac, en sa saincte et digne garde. De Cahors, le vje juin 1580.


Vostre meilleur amy,


HENRY.


[1] Monsr de Scorbiac, Je vous prie me venir trouver le plus tost que vous pourrés.




1580. — 9 juin.

Cop. – B. R. Fonds Leydet, Mém. mss. sur Geoffroy de Vivans, p. 84.


[À MONSR DE VIVANS.]

Monsr de Vivans, J’ay esté bien ayse d’avoir entendu de vos nouvelles par le capitaine Battereau, auquel j’ay donné charge de vous faire entendre mon intention sur ce que vous avez à faire sur la façon de vous gouverner, attendant que je vous voye. Il vous dira les importunités dont on m’a usé. De quoy et de toutes autres particularités que je lui ay dites me remettant à luy (et vous prie de le croire comme moy mesme), je ne vous feray la presente [plus longue].

De Cahours, ce ixe jour de juin 1580.


[HENRY.]



[1580. — vers le 10 juin.]

Orig. autographe. – Arch. de M. le comte H. C. de Meslon, à Rauzan. Communiqué par M. le secrétaire général du département de la Gironde.


[À MONSR DE MESLON.]

Melon, Je viens de recepvoir la lettre de Lartigue que m’avés envoyée, où il me mande que marchés, Ste Terre, Lambertie[2] et vous ;

  1. Post-scriptum de la main du roi.
  2. François de Lambertie, fils de Raymond de Lambertie et de Hélie de Colonges, seigneur de Lambertie, de Noyre, d’Eschallar, etc. baron de Monbrun, chevalier de l’ordre du Roi. Il fut tué en 1612, après avoir porté les armes avec honneur pendant quarante-cinq ans.