Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8848, fol. 81 recto.
Mon Cousin, J’ay entendu par Yolet la mesme chose qu’il m’a dict vous avoir faict entendre touchant le garboil[1] qui est en la ville de Montpellier à cause de l’eslection des Consulz. Et d’aultant que pour l’indisposition du temps, à l’occasion des maladies et affaires il est necessaire y pourveoir, je vous ay bien voulu escrire la presente, et par icelle vous prier vouloir faire en sorte que la Royne, mere du Roy mon seigneur, fasse une ordonnance par laquelle soit porté que les dictz Consulz feront leur charge jusqu’à ce que l’appel intenté soit vuidé ; afin qu’il n’advienne en ladicte ville inconvenient à faulte d’y pourveoir. Et m’asseurant que vous avés en cest endroict la mesme volonté que moy, je ne vous feray plus longue lettre, sinon pour prier le Createur vous donner, mon Cousin, en santé, bonne et longue vie. De Mazeres, ce viije de may 1579.
HENRY.
Mon Cousin, m’ayant Yolet fait entendre vostre bonne volonté envers moy, je vous veulx aussy asseurer de la mienne, qui ne manquera jamais[2].
Orig. – Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.
À MONSR DE SCORBIAC,
Monsr de Scorbiac, Ne desirant rien tant que de voir la paix bien establie par tout mon gouvernement, je vous prie vous acheminer en