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y aurés esgard, je ne vous feray plus longue lettre, sinon pour prier Dieu,

Mon Cousin, vous donner, en santé, bonne et longue vie. De Mazeres, ce xxxe jour d’apvril 1579.

Vostre affectionné cousin et asseuré amy,
HENRY.



1579. — 30 avril. – IIme

Orig. – B. R. Fonds Béthune, Ms. 8848, fol. 79 recto.


À MON COUSIN MONSR DE DAMPVILLE

MARESCHAL DE FRANCE.

Mon Cousin, J’ay receu celle que vous m’avés escript par monsr de Turenne et entendu ce que luy et le sr de Rouzines m’ont dict de vostre part. Je suis bien fort marry que je n’ay eu ce plaisir de vous veoir, auparavant que vous esloigniés de ces quartiers. Ce que je desire infiniment, pour vous dire à bouche l’entiere affection et bonne volonté que j’ay de vous faire cognoistre par effect l’amitié que je vous porte, vous priant croire, mon Cousin, que je ne cederay à personne de ce monde qui vous soit plus affectionné amy que je vous suis, ainsy que j’ay prié le dict de Rouzines vous dire de ma part. Sur lequel me remettant, je prieray Dieu vous donner, mon Cousin, l’heureuse et longue vie que vous desire

Vostre bien affectionné cousin et asseuré amy,
HENRY.

De Mazeres, ce dernier d’apvril 1579.

Je vous prie, mon Cousin, vouloir mettre Espervin en liberté, pour l’amour de moy, et luy pardonner la faulte qu’il a faicte[1].

  1. Ce post-scriptum est de la main du roi.