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1578. — 9 décembre.

Orig. – Arch. de famille de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR DE SCORBIAC.

Monsr de Scorbiac, J’ay veu les bons advertissemens que vous m’avés envoyez par le sr du Pin[1], qui ne m’ont pas esté inutiles ; et qui me faict vous prier de continuer à m’escrire, et à vous preparer pour venir en ce lieu, à la conference[2] avec les depputez de Castres, suivant la bonne election qui a esté faicte de vous ; esperant que vostre bon conseil, advis et prudence y serviront beaucoup. Ce que m’asseurant que vous ferés, je ne vous en diray davantage, si ce n’est pour prier Dieu vous tenir, Monsr de Scorbiac, en sa trez saincte et digne garde. De Nerac, le ixe jour de decembre 1578.

Votre bien bon et assuré amy,
HENRY.



1578. — 18 décembre.

Orig. – Arch. de la famille Forget de Fresne. Communication de M. le chevalier Artaud de Montor, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, allié de la famille Forget.


À MONSR FORGET,

CONSEILLER ET SECRETAIRE DES FINANCES DU ROY MON SEIGNEUR.

Forget, J’ay despesché le cappitaine Chaudet, present porteur, pour aller solliciter le faict des restes dont il me parla, vous estant encores par deçà. A quoy je vous prie vous employer et me mander au plus tost quelle esperance il y aura en cela. Je vous recommande

  1. Voyez ci-dessus la lettre du 23 octobre 1578.
  2. C’est l’assemblée connue dans l’histoire sous le nom de conférence de Nérac, qui s’ouvrit au commencement de l’année suivante, et dura deux mois en présence de Catherine de Médicis et du roi de Navarre.