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dira plus particulierement de ma part. Lequel je vous prie croire comme moy-mesme, et par luy me mander de voz nouvelles : sur ce, priant Dieu vous tenir, monsr de Scorbiac, en sa saincte et digne garde. De Monvezin[1], le xvje novembre 1578.

Vostre bien bon et asseuré amy,
HENRY.



1578. — 6 décembre.

Orig. – Arch. de M. le comte H. C. de Meslon, à Rauzan. Communiqué par M. le secrétaire général de la Gironde.


[À MONSR DE MESLON.]

Monsr de Melon, J’ay cy devant accordé au sr Trimpolet, mon ministre, le nombre et quantité de cinquante arpens de terre en ma forest de Castelmoron[2], advenant que on fist coupe et vente d’icelle, en payant par luy le fief et rente accoustumée en tel cas, ainsy qu’il est porté par le brevet qu’à ceste fin je luy ay faict expedier. Et desirant qu’il joïsse de l’effect et contenu d’icelluy, je vous ay bien voulu escrire ceste-cy, pour vous prier de tenir la main à ce que les dicts cinquante arpens de terre luy soient deslivrez au lieu et endroict specifié par le dict brevet. Et m’asseurant qu’ainsy le ferés, prieray Dieu, Monsr de Melon, vous avoir en sa saincte garde. De Nerac, ce vje jour de decembre 1578.

Vostre bien bon amy,
HENRY.
  1. Petite ville de l’Armagnac, aujourd’hui chef-lieu de canton du département du Gers.
  2. Castel-Moron-d’Albret, en Bazadois, département de la Gironde. M. de Meslon était vice-sénéchal d’Albret. Voyez la lettre du 14 juin 1577.