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j’ay que vous venez avec ma femme ; vous priant de ne changer point cette envie. Cependant, par le retour de ce porteur, mandez-moy de voz nouvelles, du lieu où vous estes, et des vostres, et vous tenez asseurée de tous bons et certains effects de ma bonne volonté, comme de celuy qui veult tousjours demeurer

Vostre meilleur et plus affectionné, comme fils,
HENRY.



1578. — 21 août. – Ire.

Orig. – Arch. du canton de Genève. Copie transmise par M. Rigaud, premier syndic, et par M. L. Sordet, archiviste.


AUX MAGNIFIQUES SEIGNEURS ET CONSEIL DE GENEVE.

Magnifiques Seigneurs, Tous les gens de bien doibvent tant et de si long temps à voz vertu, pieté et constance, et au zele singulier que vous avez toujours demonstré à l’advancement de la gloire de Dieu, et au bien, conservation et prospérité des Esglises de ce Royaume, que ce seroit une trez evidente ingratitude de ne le recognoistre, et ne le vous faire cognoistre par effect, et s’employer pour vous partout où l’occasion se presentera. Je l’ay faict entendre et représenté vive-