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remettre ; vous asseurant que c’est la volonté du Roy. Et vous m’obligerés infiniment à vous faire plaisir toute ma vie. A Dieu.

Vostre meilleur amy,
HENRY.



1578. — 16 mai. – Ire

Orig. – Arch. de la préfecture de la Dordogne. Envoi de M. le préfet.


À MESSRS LES CONSULS DE LA VILLE DE BERGERAC.

Messrs, J’ay esté ayse d’entendre que vous ayez bien receu les conseils et advis qui vous ont esté donnés pour vostre conservation et pour le repos asseuré de vostre ville. Et par ce que mon cousin le vicomte de Turenne vous fera là dessus entendre mon intention, je ne vous en diray davantage, si ce n’est pour vous prier faire tousjours estat de moy et des effects de ma bonne volonté, et Nostre Seigneur vous maintenir, Messrs, en sa trés saincte protection. De Nérac, le xvje may 1578.

Vostre meilleur et plus assuré amy,
HENRY.

J’ay veu ce que vous m’avés mandé de l’entreprise qui a esté faicte contre vostre ville. Cela vous doibt advertir de faire plus soigneuse garde qu’auparavant, car il semble que les mauvaises volontez s’augmentent tous les jours.