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sente à aultre fin, je prieray Dieu vous tenir, Messrs les Consuls, en sa saincte et digne garde. D’Agens, le xxje juillet 1577.

Vostre plus asseuré amy,
HENRY.



1577. — 27 juillet.

Cop. – Arch. de famille de M. le baron Gaston de Flotte, à Marseille.


[À MONSR DE SAINCT GENYEZ.]

Monsr de Sainct Genyez, Cette-cy sera pour vous advertir que, voyant la longueur que mettent à venir les depputez, j’ay arresté de recommancer et continuer la conferance mardy prochain, où j’eusse desiré que vous vous eussiez pu trouver ; mais voyant le besoin que vous faictes de par delà, je ne vous prieray que de continuer vos tres bons et louables comportemens, et me tenir adverty comme toutes choses se passent, et de ce que vous entendrez des ennemys, priant Dieu, Monsr de Sainct Geniez, vous tenir en sa saincte garde.

D’Agen, ce xxvije jour de juillet 1577.

Vostre bien bon maistre et affectionné amy,
HENRY.



[1577. — fin de juillet.]

Orig. autographe. – Collection de M. F. Feuillet de Conches.


À MONSR DE SAINCT GENIEZ.

Monsr de Sainct Genyez, j’avois donné ordre à ce que vous m’aviés mandé concernant les affaires de mon conté de Bigorre et toutes commissions et despesches faictes à l’un des deux ; de plus, Rousseau prest à partir pour y aller et s’y conduire suivant vostre advis, quand j’ay reçu la lettre que m’avés escripte, qui m’a faict changer d’advis et revoquer tout. Quant à Gousse et à l’aultre dont m’escrivés, il me