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[1577. — vers les premiers jours de l’année.] – IIme.[1]

Orig. autographe. – Arch. de Famille de M. le baron de Batz. Copie transmise par M. le préfet des Landes.

Imprimé. – Vie militaire et privée de Henri IV, etc. Paris, an XII, in-8o, p. 9.


À MONSR DE BATZ.

Monsr de Batz, C’est vray qu’un gros vilain homme m’a voulu mettre en suspicion vostre fidélité et affection. Or à tel que me fault entendre est bien mon oreille ouverte, mais luy sont bouchez mon cœur et ma croyance, comme en telle occasion. Et n’en faites plus de compte que moy. En quel aultre que vous pourrois-je tenir ma confiance pour la conservation de ma ville d’Euze, là où je ne puis donner d’aultre modele que le brave exemple de vous-mesme ? Et tant qu’il me souviendra du miracle de ma conservation que daigne Dieu y operer principalement par vostre valeur et bonne resolution, ne pouvez oublier vostre debvoir. Par quoy vous prié-je de vous en souvenir chasque jour. Sur ce n’ay aultre expres commandement à vous bailler que de faire tres certain estat de l’amitié

Du bien vostre,
HENRY.



1577. — 6 janvier.

Orig. – B. R. Fonds Béthune, Ms. 8886, fol. 28 recto.


À MONSR DE LARMAVAILLE.

Monsr de Larmavaille, Voulant donner promptement ordre aux volleryes qui se commettent en plusieurs lieux de mon gouvernement et y maintenir les subjectz du Roy mon seigneur en bonne paix, sans aucune foulle, n’ayant rien en si grande detestation que l’oppression

  1. Cette lettre semble devoir se placer ici comme la réplique à la réponse que M. de Batz aurait faite à la précédente.